Plan de situation des îlots (se référer à la page 04 ou à Geoportail pour un zoom)

Îlot n°1 RENDEZ-VOUS (cité du) 1 ; Îlot n°2 DEBERGUE (Cité) 2 ; MARTHE CONDAT (Cité) 2 ; Îlot n°3 CANART (impasse) 3 ; MONTERA (rue) 3 et 4 ; VASSOU (impasse) 3 ;VOÛTE (passage de la) 3 ; VOÛTE (rue de la) 3 ; Îlot n°4 MONTERA (rue) 3 et 4 (voir 3) ; Îlot n°5 CHANGARNIER ( rue) 5 ; FERNAND-FOUREAU (rue) 5 ; LAMORICIÈRE (avenue) 5 ; Îlot n°6 BERNARD LECACHE (rue) 6 ; CAILLETET (rue) 6 ; CHAFFAULT (rue du) 6 ; ELIE-FAURE (rue) 6 ; JEANNE JUGAN (rue) 6 ; MONGENOT (partie de la rue) 6 ; Nota: L’îlot 7 est coupé en deux par la rue Marsoulan (cf axe secondaire) ; Îlot n°8 BRIENS (sentier) 8 ; CHARLES-BÉNARD (villa) 8 ; LEROY-DUPRÉ (rue) 8 ; MOUSSET-ROBERT (rue) 8 ; SIBUET (rue) 8 ; VICTOR-CHEVREUIL (rue) 8 ; Îlot n°9 LASSON (rue) 9 ; MARGUETTES (rue des) 9 ; NIGER (rue du) 9 ; PAUL-CRAMPEL (rue) 9 ; RAMBERVILLERS (rue de) 9 ; SAHEL (Villa du) Voie privée 9 ; Îlot n°10 BEL-AIR (villa du) 10; LIEUTENANCE (sentier de la ) ; MERISIERS (sentier des) 10 ; Îlot n°11 ALBERT MALET (rue) 11 ; EMILE LAURENT (rue) 11 ; ERNEST LAVISSE (rue) 11 ; JULES LEMAÎTRE (rue) 11 ; MAURICE-RAVEL (avenue) 11 ; VINCENT-D’INDY (avenue) 11; Îlot n°12 EDOUARD LARTET (rue) 12 ; GENERAL ARCHINARD (rue du) 12 ; NOUVELLE-CALEDONIE (rue de la) 12.
Îlot n°1
RENDEZ-VOUS (Cité du) 1 Située 22 rue du Rendez-Vous. Longueur 61 mètres. Largeur : 6 mètres. Cette voie privée, ouverte en 1903, doit son nom au voisinage de la rue du Rendez-vous.
Îlot n°2
DEBERGUE (Cité) 2 Elle doit son nom à un propriétaire de terrains. Durant les années 1980, la cité où se trouvaient de nombreux petits artisans a été restructurée afin de créer des logements d’habitation et assainir les services municipaux des égouts. Un jardin Debergue a également été créé. Elle est classée dans la voirie de Paris par arrêté municipal du 5 janvier 2001. La cité Debergue se terminait en impasse avant l’ouverture en 2024 de la cité Marthe-Condat
MARTHE CONDAT (Cité) 2 La voie est accessible depuis l’avenue du Docteur Arnold Netter au niveau du numéro 77. Elle a été créée par délibération du 7 juillet 2023 et dessert un ensemble d’immeubles récents. Marthe Louise Lydie Condat était une femme médecin française (1886-1939). Spécialisée en thérapeutique et en pédiatrie, elle fut en 1923 la première femme agrégée de médecine en France ainsi que la première femme titulaire d’une chaire de médecine en 1932 à la faculté de médecine et de pharmacie de Toulouse.
Îlot n°3
CANART (impasse) 3 Dernier n° impair : 13. Dernier nº pair: 24. Commence 36 r. de la Voûte. Longueur: 81 mètres. Largeur minimum : 2 mètres 80. Cette voie privée, ouverte vers 1890, porte le nom d’un propriétaire
MONTERA (rue) 3 et 4 Dernier n° impair : 39. Dernier nº pair: 24. Commence 83 av. de Saint-Mandé. Finit 129 bd Soult. Longueur: 250 mètres. Largeur : de 11,40 mètres à 15 mètres. Cette rue résulte de la fusion, en 1889, sous le nom de l’une d’elles, des deux voies suivantes : 1°) entre l’avenue de Saint-Mandé et le chemin de fer de Ceinture, l’impasse Montera, du nom d’un propriétaire; 2°) entre le chemin de fer de Ceinture et le boulevard Soult une partie du sentier des Quatre-Bornes devenue en 1867 la rue Montera. Ce sentier était indiqué en 1730. Sur certains plans de 1860, tout cet ensemble porte le nom de sentier des Quatre-Bornes depuis l’avenue de Saint-Mandé jusqu’au boulevard Soult.
VASSOU (impasse) 3 Dernier nº impair : 3. Dernier nº pair: 12. Située 37 r. de la Voûte. Longueur : 64 mètres. Largeur : 4,70 mètres. Cette voie privée, ouverte vers 1885, tient son nom de celui d’un propriétaire.
VOÛTE (passage de la) 3 Commence 47 r. de la Voûte. Finit 100 c. de Vincennes. Longueur: 34 mètres. Largeur: 4 mètres. Ce passage, ouvert par la Ville en 1887, est constitué par deux escaliers, séparés par un palier, totalisant 34 marches, ce qui donne une idée de la hauteur dont le cours de Vincennes dominait l’ex-chemin de la Voûte-du-Cours (Cf. cours de Vincennes). Son nom, de 1907, lui vient du voisinage de la rue de la Voûte.
VOÛTE (rue de la) Dernier n° impair. 71. Dernier nº pair: 66. Commence 71 av. de Saint-Mandé. Finit 135 bd Soult. Longueur: 420 mètres. Largeur : de 10 à 12 mètres. Les plans de 1730 (Cf. r. de la Véga) indiquaient un chemin allant depuis le chemin des Marais jusqu’au Milieu du Monde, chemin que la commune de Saint-Mandé appela la rue de la Voûte-du-Cours et qu’elle prolongea, au nord du Milieu du Monde, sous le même nom jusqu’au sentier appelé chemin de la Voûte-du-Cours (cf. cours de Vincennes) que cette rue absorba à partir de cette intersection. La rue de la Voûte-du-Cours se prolongeait vers Saint-Mandé par la rue du Talus-du-Cours qui a été amputée une première fois par l’implantation de l’enceinte fortifiée de Thiers et une seconde fois par le boulevard périphérique. Ce nom de Voûte-du-Cours doit être dû à ce que dans ce chemin débouchait un passage traversant sous une voûte le cours de Vincennes, passage voûté servant sans doute à l’écoulement de eaux. La rue de la Voûte-du-Cours, limitée depuis l’ouverture de l’avenue du Général-Michel-Bizot (du Docteur Arnold Netter) à sa section comprise entre l’avenue de Saint-Mandé et le boulevard Soult, est devenue en 1873 la rue de la Voûte.
Îlot n°4
MONTERA (rue) voir ci-dessus, îlot 3
Îlot n°5
CHANGARNIER ( rue) 5 Dernier n° impair: 9. Dernier n° pair: 10. Commence 80 bd Soult. Finit 7 av. Lamoricière. Longueur : 97 mètres. Largeur : 20 mètres. Cette rue, ouverte en 1932 par la Ville sur l’emplacement du bastion 8, a reçu la même année le nom de Changarnier. Changarnier (Nicolas-Anne-Théodule), sorti de Saint-Cyr en 1815, était en 1830 capitaine dans la garde royale lorsqu’il fut envoyé en Afrique où il se distingua par des actions d’éclat, en particulier lors de la retraite de Constantine sur Bône et après l’expédition au défilé des Portes-de-Fer. Promu lieutenant-général en 1843, il commanda la division d’Alger en 1847, puis remplaça Cavaignac comme gouverneur général de l’Algérie. Rappelé en France il fut nommé en 1848 com-mandant supérieur de la garde nationale de Paris, puis des troupes de Paris lors de la présidence de Louis-Napoléon. Il se prononça contre la politique de ce dernier, d’où son arres-tation et son exil comme suite au décret du 9 janvier 1852. Il résida alors à Malines. Rentré en France lors de l’amnistie générale, l’empereur l’appela, le 8 août 1870, à son quartier général de Metz, ce qui lui valut d’être fait prisonnier après la capitulation de Bazaine le 28 octobre suivant. A son retour en France, il fut élu membre de l’Assemblée nationale, qui eut pour lui une grande considération et où il prit une part active à toutes les intrigues tendant au renversement de Thiers et au rétablissement d’un gouvernement monarchique. Elu sénateur inamovible en 1875, il mourut deux ans après, à 84 ans.
FERNAND-FOUREAU (rue) 5 Pas de n° impair. Dernier n° pair : 10. Commence 84 bd Soult. Finit 13 av. Lamoricière. Longueur : 60 mètres. Largeur : 20 mètres. Cette rue a été ouverte par la Ville en 1930 sur l’emplacement du bastion 9 sous le nom de Courteline, remplacé peu après par celui de Fernand Foureau (1850-1914), explorateur de l’Afrique du Nord, puis gouverneur de la Martinique, mort en 1914, à 64 ans. Le nom de Courteline fut alors reporté sur l’avenue prolongeant, vers l’est, l’avenue de Saint-Mandé, que Courteline avait habitée et où il mourut.
LAMORICIÈRE (avenue) 5 Dernier n°impair : 13. Dernier nº pair : 30. Commence 5 av. Courteline. Finit 10 r. Fernand Foureau. Le segment allant de l’avenue Courteline au croisement avec la rue Changarnier a été piétonisé. Longueur: 225 mètres. Largeur: 20 mètres. Cette avenue, située sur l’ancienne zone non aedificandi a été ouverte par la Ville en 1932 et a reçu la même année le nom de Léon Juchault de Lamoricière. Officier du génie, il avait fait partie de l’expédition d’Alger de 1830, avait eu en 1833 la direction du premier bureau arabe, et avait participé comme colonel, en 1837, au siège de Constantine, où il fut blessé. Nommé en 1845 gouverneur de l’Algérie par intérim, il dirigea la poursuite qui devait amener la capture d’Abd-el-Kader. Rentré en France, devenu homme politique, il fut ministre de la guerre de juin à décembre 1848, puis plusieurs fois vice-président de l’Assemblée. Arrêté lors du coup d’Etat du 2 décembre 1851, et exilé, il des troupes pontificales, il fut vaincu par les troupes du gouvernement de Turin qui l’obligèrent à capituler à Ancône. Rentré en France, il y mourut en 1865, à 59 ans.
Îlot n°6
BERNARD LECACHE (rue) 6 Située au-delà du boulevard périphérique de Paris et à quelques mètres de la commune de Saint-Mandé, la rue Bernard Lecache est perpendiculaire à la rue du Chaffault et parallèle à la rue Élie-Faure. Il s’agit d’une voie de passage servant au stationnement des véhicules. Cette rue est créée lors de la construction d’un groupe d’habitations de la RIVP, sous le nom provisoire de « voie R/12 ». Elle a reçu sa dénomination actuelle par arrêté municipal du 30 août 1978. La rue porte le nom du journaliste français, Bernard Lecache (1895-1968), fondateur de la Ligue contre l’antisémitisme, actuelle LICRA.
CAILLETET (rue) 6 Commence r. Mongenot et bd de la Guyane. Finit r. Paul-Bert à la limite du territoire de Saint-Mandé. Longueur : 70 mètres. Largeur : 10 mètres. Cette rue est l’ancienne partie nord de la rue Paul Bert de la commune de Saint-Mandé, résultant elle-même de la transformation d’un sentier en rue lorsque des écoles furent cons-truites sur son côté est. Ce fut alors la rue des Ecoles, appelée Paul Bert lors de la mort, en 1886, du célèbre ministre de l’instruction publique. La partie de cette rue qui se trouvait sur la zone non aedificandi fut annexée à Paris en 1929, ce qui a eu pour résultat que le gymnase municipal et l’école maternelle que longe cette rue appartiennent pour une partie à Saint-Mandé et pour une autre au XIIe arrondissement. La section de la rue Paul Bert annexée à Paris, a reçu, le 21 avril 1931, le nom du physicien et industriel Paul Cailletet, auteur d’importants travaux sur la liquéfaction des gaz, mort en 1913, à 81 ans.
CHAFFAULT (rue du) 6 Commence au boulevard périphérique. Finit rue de l’Amiral-Courbet, à la limite du territoire de Saint-Mandé. Longueur 40 mètres. Largeur 10 mètres. On trouvait en 1900 dans Saint-Mandé une ruelle étroite et malpropre qui, partant de la porte de Saint-Mandé de l’enceinte fortifiée, aboutissait dans la Grande rue de la République après avoir longé les côtés nord de l’hospice Saint-Michel et de l’hospice Lenoir et Jousseran. C’était la ruelle des Hospices découlant d’un chemin dit au XVIIe siècle le Grand-Sentier. Améliorée et élargie en 1904, elle devint la rue de l’Amiral-Courbet, qui fut coupée en deux lors de l’annexion à Paris, à partir de 1929, de la zone non aedificandi. La partie restée dans Saint-Mandé garda le nom de l’amiral Courbet, tandis que celle annexée à Paris reçut, le 22 janvier 1932, le nom du comte Louis-Charles du Chaffault de Besné, l’un des plus braves marins du XVIII siècle. Chef d’escadre pendant la guerre de Sept Ans, il fut blessé en 1778 au combat d’Ouessant contre les Anglais. Rendu à la vie civile, il devait être arrêté comme aristocrate en 1793. Relâché peu après, il mourut au château de Luzancay en 1794, à 86 ans. Cette rue n’a cessé d’être amputée depuis son origine. Elle commençait aux fortifications quand c’était la ruelle des Hospices, mais son départ fut reporté à l’est, à l’avenue Lamoricière, lorsque celle-ci fut ouverte en 1932. Il fut, vers 1954, reporté encore plus à l’est du fait de la construction d’un groupe scolaire entre l’avenue Lamoricière et le boulevard Carnot, ce qui ramena sa longueur de 278 mètres à 170 mètres environ. Enfin, l’ouverture du boulevard périphérique, en 1970, a encore rejeté vers l’est son commencement.
ELIE-FAURE (rue) 6 Commence 24 αν. de la Porte-de-Vincennes. Finit 21 r. du Chaffault. Longueur : 120 mètres. Largeur: 20 mètres. Cette rue est l’ancienne avenue Boulard de la commune de Saint-Mandé. Etant située sur la zone non aedificandi, elle fut rattachée à Paris en 1929 et devint, en 1939, la rue du Colonel-Dominé, du nom du colonel Edouard Dominé (1848-1921) qui s’était distingué au Tonkin en défendant, en 1885, la ville de Thuyen-Khan. Cette rue fut supprimée en 1959. Elle a été rétablie en 1961, mais sous un autre nom – le troisième – celui de l’essayiste Elie Faure (1873-1937) auteur notamment d’une Histoire de l’Art et de L’Esprit des formes. Ses maisons de côté impair sont dans Saint-Mandé, mais leur trottoir appartient à Paris.
JEANNE JUGAN (rue) 6 La rue longe le boulevard périphérique, côté extérieur et se trouve à la limite de la commune de Saint-Mandé. La voie a été créée pendant les travaux du périphérique sous le nom provisoire de « voie AK/12 » et a pris sa dénomination actuelle par arrêté municipal du 21 octobre 1992. Elle porte le nom de la religieuse française Jeanne Jugan (1792-1879), qui fonda en 1839 les Petites Sœurs des Pauvres.
MONGENOT (partie de la rue) 6 Commence r. Mongenot à la limite du territoire de Saint-Mandé. Finit au boulevard périphérique. Longueur: 10 mètres. Largeur : 10 mètres. Cette rue est le reliquat de celle qui se terminait à l’avenue Vincent-d’Indy avant l’ouverture, en 1970, du boulevard périphérique. Elle provenait elle-même d’un ancien chemin de Saint-Mandé reliant, en 1730, le Milieu du Monde à la propriété de Bel-Air, construite, en 1687, sur l’emplacement actuellement occupé dans Saint-Mandé par l’Institut départemental des aveugles. C’était en 1813, le chemin des Charbonniers d’où sont issus la rue du Niger actuelle et ce vestige de la rue Mongenot. Elle faisait jusqu’en 1929 intégralement partie de la commune de Saint-Mandé avant son incorporation par décret à la ville de Paris. En 1969, toute la partie située entre le boulevard de la Guyane et le boulevard Carnot a été détruite pour permettre la construction du boulevard périphérique de Paris. Son nom, depuis 1842, est celui d’un grand bienfaiteur de Saint-Mandé, Claude François Simon Mongenot, qui en fut maire de 1848 à 1859.
Îlot n°7 Coupé par l’extension de la rue Marsoulan vers la Place Courteline en 1905 (cf Page sur les axes secondaires)
Îlot n°8
BRIENS (sentier) 8 Commence 54 bd de Picpus. Finit 39 r. Sibuet. Longueur: 15 mètres. Largeur: 4 mètres. C’est le dernier segment d’une ancienne voie privée, attestée sans dénomination sur le Plan général de la Ville de Paris de 1867, qui a disparu, englobée dans les nouveaux alignements de la rue Sibuet sur le boulevard de Picpus prescrits par un arrêté de 1932.
CHARLES-BÉNARD (villa) Voie privée 8. Située 51 av. du Docteur Arnold Netter. Longueur : 20 m environ ; Largeur : 2,50 m environ. Ouverte vers 1903, elle doit son nom à un propriétaire. Elle mesurait 100 m sur 7 m avant la construction de la résidence du 47-49 av. du Docteur Arnold Netter après 1970.
LEROY-DUPRÉ (rue) 8 Commence 40 bd de Picpus. Finit 27 r. Sibuet. Longueur 34 mètres. Largeur: 8 mètres. Cette voie privée, ouverte vers 1880, tient son nom de celui d’un propriétaire.
MOUSSET-ROBERT (rue) 8 Dernier n° impair: 27. Dernier n° pair: 30. Commence 31 av. du Docteur Arnold Netter. Finit 28 r. Sibuet. Longueur : 205 mètres. Largeur: 8 mètres. Cette voie privée a été ouverte en 1896 par une dame Robert.
SIBUET (rue) 8 Dernier n° impair: 43. Dernier nº pair: 46. Commence 9 r. du Sahel. Finit 58 bd de Picpus. Longueur: 355 mètres. Largeur 12 mètres. Repose en partie sur une zone d’anciennes carrières. Cette rue provient de l’ancien sentier Saint-Antoine, de la commune de Saint-Mandé, indiqué en 1812. Il partait de l’intersection du chemin des Marais (avenue Daumesnil) et du chemin de la Croix-Rouge (rue de Picpus) pour se terminer près de la barrière de Saint-Mandé (square Courteline). Incorporé dans Paris en 1860, ce sentier devint en 1868 la rue Sibuet, du nom du général de division baron Prosper Sibuet (1773-1813). La rue a perdu en 1893 sa partie comprise entre l’avenue Daumesnil et le chemin de fer de Vincennes, laquelle a constitué la rue de Toul (Bel Air Sud).
VICTOR-CHEVREUIL (rue) 8 Dernier n° impair : 33. Dernier n° pair: 38. Commence 9 av. du Docteur-Arnold-Netter. Finit 12 r. Sibuet. Longueur : 186 mètres. Largeur : 6 mètres. Cette ancienne voie privée, ouverte en 1887, porte le nom d’un propriétaire.
Îlot n°9
LASSON (rue) 9 Dernier n° impair: 23. Dernier n° pair 14. Commence 36 av. du Docteur-Arnold-Netter. Finit 9 r. des Marquettes. Longueur : 176 mètres Largeur 15 mètres. Située en partie sur une zone d’anciennes carrières. Cette rue, ouverte en 1897, doit son nom à un propriétaire. Tout son côté pair jouxte l’hôpital Pierre Rouquès- Les Bluets et l’hôpital Trousseau depuis 2007. Au croisement avec la rue des Marguettes se trouve l’entrée des urgences des deux hôpitaux.
MARGUETTES (rue des) 9 Dernier n° impair: 27. Dernier n° pair 34. Commençait jusqu’en 2007 en impasse à l’Est de la Rue Lasson. L’impasse a été transformée en entrée des urgences des hôpitaux Trousseau et Pierre Rouquès-Les Bluets. Longueur: 226 mètres. Largeur: 12 mètres. Située en totalité sur une zone d’anciennes carrières. Cette rue, dont le nom est sans doute une déformation de Marguerites, est le vestige d’un chemin champêtre de la commune de Saint-Mandé qui reliait en 1813 l’avenue de Saint-Mandé actuelle au sentier de Montempoivre. Son extrémité sud a disparu en août 1948 pour former la partie nord-sud de la rue de Rambervillers, laquelle débouche dans la rue du Sahel; sa partie centrale, comprise entre la rue de Rambervillers et le commencement actuel de la rue des Marguettes, a été absorbée à la même date par l’extension de l’hôpital Trousseau, d’où jusque dans les années 1970 le double numérotage de la plupart de ses maisons ( la résidence du 17 portait ainsi jusqu’en 1963 les n° 37,39 et 41).
NIGER (rue du) 9 Dernier n° impair : 35. Dernier nº pair: 24. Commence 111 bd Soult. Finit 92 av. de Saint-Mandé. Longueur: 240 mètres. Largeur: 10 mètres. Repose en partie sur une zone d’anciennes carrières. Cette rue est un vestige d’un chemin très antérieur à 1730 qui, en prolongement du chemin du Rendez-Vous (actuelle rue du Rendez-Vous, conduisait de Paris à Saint-Mandé, où il aboutissait, après un parcours en arc-de-cercle, à la Ménagerie du parc de Vincennes, annexée au château royal de Vincennes. Cette ménagerie fut supprimée en 1706 alors que depuis 1687 une belle propriété, celle du Bel-Air, avait été construite à côté d’elle par Jacques Petitmaire, dernier gouverneur de cette ménagerie (cf. av. de Saint-Mandé). D’où le nom de chemin du Bel-Air porté alors par ce prolongement du chemin du Rendez-Vous. Appelé en 1813 chemin des Charbonniers, la commune de Saint-Mandé, sur le territoire de laquelle était cette voie, lui donna, en mai 1842, alors qu’elle venait d’être coupée en deux par l’enceinte fortifiée, le nom de Mongenot (cf ci-dessus). L’annexion de 1860 laissa dans Saint-Mandé une partie de cette rue, qui existe toujours et aboutit sur sa place de la Mairie, alors que la partie annexée dans Paris et limitée au boulevard Soult recevait en 1884 le nom d’un fleuve de l’Afrique de l’Ouest, le Niger.
PAUL-CRAMPEL (rue) 9 Dernier n° impair: 5. Pas de nos pairs. Commence 39-43 r. du Sahel. Finit 8 r. de Rambervillers. Longueur : 47 mètres. Largeur : 12 mètres. Cette rue, ouverte en 1902, reçut alors le nom de l’explorateur Paul Crampel, tué sur les rives du Tchad en 1891, à 37 ans, au cours d’une mission ayant pour but de relier les anciennes colonies françaises du Soudan et du Congo.
RAMBERVILLERS (rue de) 9 Dernier n° impair : 31. Dernier nº pair: 26. Commence av. du Docteur Arnold Netter. Finit 55 r. du Sahel. Longueur: 235 mètres. Largeur 12 à 20 mètres. Située en entier sur une zone d’anciennes carrières. La partie de cette rue comprise entre l’avenue du Docteur Arnold Netter et la rue Paul Crampel a été ouverte en 1905 par une dame Pérette, puis prolongée par la Ville jusqu’à la rue des Marguettes. On lui donna alors le nom du chef-lieu de canton du département des Vosges, que sa belle défense au cours de la guerre de 1870-1871 avait rendu célèbre. La rue des Marguettes reliait alors l’avenue de Saint-Mandé à la rue du Sahel. En 1948, la rue de Rambervillers absorba la partie sud de la rue des Marguettes, tandis que disparaissait, du fait de l’extension de l’hôpital Trousseau, la partie de la rue des Marguettes comprise entre son extrémité actuelle et la rue de Rambervillers.
SAHEL (Villa du) Voie privée 9 Située 45 bis rue du Sahel. Longueur: 40 mètres. Largeur: 4 mètres. Cette voie privée s’est appelée villa Chaté avant de recevoir son nom actuel, dû au voisinage de la rue du Sahel.
Îlot n°10
BEL-AIR (villa du) 10 Numérotage continu de 1 à 19. Pas de n° pairs. Commence 102 bis av. de Saint-Mandé. Finit 6 sentier de la Lieutenance. Longueur : 270 mètres. Largeur : 7 mètres. Repose entièrement sur une zone d’anciennes carrières. Cette pittoresque avenue a été formée en 1858 le long du chemin de fer de Ceinture que son côté pair accompagne entre la rue du Niger et le sentier de la Lieutenance tout en en restant séparé par un rideau d’arbres. Devant son côté impair se trouve, à l’instar de ce qui existait depuis 1826 dans l’avenue du Bel-Air (Saint-Mandé) où elle débouche, une zone de jardinets d’environ 3 mètres de large. Cette section constitue une voie privée. Celle située entre la rue du Niger et l’avenue de Saint-Mandé a été ouverte par le Syndicat des chemins de fer de Ceinture, qui l’a remise à la Ville de Paris. L’extrémité nord de cette avenue forme balcon au-dessus de la chaussée de l’avenue de Saint-Mandé. Son nom est dû à son voisinage de l’avenue du Bel-Air ainsi que s’est appelée de 1706 jusqu’en 1868 la partie de l’avenue de Saint-Mandé comprise entre les boulevards de Picpus et Soult.
LIEUTENANCE (Sentier de la) 10 Dernier n° impair: 3. Dernier nº pair: 6. Commence 81 bd Soult. Finit 19 villa du Bel-Air. Longueur : 65 mètres. Largeur : 2 mètres. Située en totalité sur une zone d’anciennes carrières. Ce pittoresque sentier est un vestige du sentier rural nº 15 du village de Saint-Mandé. Sa partie occidentale a disparu lors de la construction (1852) du chemin de fer de Ceinture et sa partie médiane lors de la construction de l’enceinte fortifiée de Thiers (1841). Sur les plans de 1900 on voit réapparaître sa partie orientale dans la zone non aedificandi du bastion 8; elle sépare alors le lieu-dit les Merisiers (au nord) de celui dit des Montempoivres (au sud) et s’arrête au boulevard Carnot, soit à l’ancien chemin de grande communication de Boulogne-sur-Seine à Vincennes. Cette partie a aussi disparu. Son nom serait celui d’un ancien lieu-dit.
MERISIERS (sentier des) 10 Dernier n° impair: 17. Pas de nºs pairs. Commence 101 bd Soult. Finit 7 r. du Niger. Longueur: 100 mètres. Largeur : 1 mètre. Situé entièrement sur une zone d’anciennes carrières. Ce curieux sentier est le reliquat d’un sentier du village de Saint-Mandé qui tenait son nom de celui d’un quartier champêtre qu’il traversait. Sur les plans de 1815 on le voit commencer à la rue des Charbonniers (du Niger), se diriger vers le sud, puis faire un brusque coude à angle droit en direction de l’est où il rejoignait la route de grande communication de Vincennes à Boulogne (boulevard Carnot). L’implantation de l’enceinte fortifiée de Thiers a fait disparaître toute sa partie centrale; sa partie orientale subsistait en 1900 dans la commune de Saint-Mandé sous son nom de sentier des Merisiers, aussi appelé chemin rural nº 44, mais on n’en trouve plus trace aujourd’hui.
Îlot n°11
ALBERT MALET (rue) 11. Dernier n° impair: 11. Dernier nº pair: 16. Commence av. Emile-Laurent. Finit 8 rue Jules-Lemaître. Longueur: 175 mètres. Largeur minimum: 13 mètres. Cette voie privée a été ouverte en 1933 par l’Office public d’habitations de la Ville de Paris sur l’emplacement du bastion 8. On lui donna le nom de l’historien Albert Malet, auteur de manuels d’histoire pour les élèves de l’enseignement secondaire, et co-auteur du fameux manuel Malet-Isaac, mort au champ d’honneur en 1915, à 51 ans.
EMILE LAURENT (rue) 11 Dernier n° impair: 15. Pas de nos pairs. Commence bd Soult. Finit bd Carnot. Longueur : 280 mètres. Moindre largeur: 10 mètres. La commune de Saint-Mandé avait possédé un chemin indiqué en 1730, le chemin de Montempoivre, plus tard chemin vicinal nº 2, qui reliait le boulevard de Picpus au chemin de grande communication n° 30 de Boulogne-sur-Seine à Vincennes, chemin dont est issu le boulevard Carnot. Ce chemin fut coupé en deux par l’enceinte fortifiée, où fut ouverte, pour permettre son passage, la poterne de Montempoivre. De sa partie intra-muros il subsiste: le sentier de Montempoivre, la rue Messidor, la rue Montempoivre et la partie de l’avenue Emile-Laurent comprise entre le boulevard Soult et la rue Maurice-Ravel, partie qui se trouve sur l’emplacement de cette poterne de Montempoivre. De sa partie extra-muros, il subsiste la section de l’avenue Emile-Laurent comprise entre la rue Maurice-Ravel et le boulevard Carnot. L’avenue Emile Laurent, dont le côté pair longe le chemin de fer de Vincennes (aujourd’hui Coulée Verte René Dumont), a été formée en 1932 lors de la disparition de la zone non aedificandi sur laquelle elle se trouvait. On lui donna alors le nom de l’ancien préfet de police de Paris Emile Laurent, mort en 1930, à 78 ans.
ERNEST LAVISSE (rue) 11. Pas de n° impair. Dernier n° pair: 6. Commence 5 r. Albert-Malet. Finit 11 r. Albert-Malet. Longueur : 130 mètres. Largeur : 12 mètres. Cette voie privée, ouverte en 1933 sur l’emplacement du bastion 8, reçut alors le nom d’Ernest Lavisse. Historien, professeur à l’Ecole normale supérieure et à la Sorbonne, il fut l’un des fondateurs de la Revue de Paris dont il devint le directeur. On lui doit la Jeunesse du grand Frédéric, Le Grand Frédéric avant l’avènement, Trois empereurs d’Allemagne, Guillaume Ier, Frédéric III et Guillaume II. Il dirigea de plus la publication de l’Histoire de France contemporaine avant de mourir en 1922, à 80 ans.
JULES LEMAÎTRE (rue) 11 Pas de nos impairs. Dernier nº pair: 10. Commence 62 Bd Soult. Finit 13 av. Maurice-Ravel et 1 av. Vincent-d’Indy. Longueur 100 mètres. Largeur: 20 mètres. Cette avenue a été ouverte par la Ville en 1926 sur l’emplacement du bastion 8; elle reçut la même année le nom de Jules Lemaître, mort en 1914, à 59 ans. Critique littéraire à La Revue des Deux-Mondes et au Journal des Débats, il écrivit aussi des pièces de théâtre et des contes.
MAURICE RAVEL (avenue) 11 Dernier n° impair: 13. Dernier n° pair: 6. Commence 15 av. Emile-Laurent. Finit 10 r. Jules-Lemaître. Longueur: 120 mètres. Largeur : 23 mètres. Voie en partie plantée d’arbres. Cette avenue, ouverte en 1938 par la Ville sur l’ancienne zone non aedificandi, longe sur son côté pair le Centre international de séjour de Paris (CISP Ravel), créé en 1964 comme Maison des Jeunes et de la culture. Elle a reçu en 1938 le nom du compositeur Maurice Ravel (1875-1937).
VINCENT D’INDY (avenue) 11 Dernier n° impair: 13. Pas de nº pair. Commence rue Jules-Lemaître. Finit 6 av. Courteline. Longueur: 170 mètres. Largeur : 23 mètres. Cette avenue a été ouverte en 1938 sur l’ancienne zone non aedificandi par la Ville, qui lui donna alors le nom du compositeur Vincent d’Indy (1851-1931), ancien directeur de la Schola Cantorum.
Îlot n°12
EDOUARD LARTET (rue) 12. La rue a été ouverte en 1969 en surplomb et parallèlement au boulevard périphérique de Paris sous le nom de « voie N/12 ». Elle prend sa dénomination actuelle par arrêté du 21 octobre 1974, par réduction de la rue du Général Archinard. Cette voie ouverte à la circulation des voitures présente la particularité d’avoir une petite portion perpendiculaire à son axe central passant sous le périphérique pour rejoindre le boulevard de la Guyane et la ville de Saint-Mandé. Il s’agit d’une voie de passage, sans aucun bâtiment. Avec l’aménagement de la Promenade plantée (aujourd’hui Coulée verte René Dumont) au début des années 1990, la rue en devient son extrémité orientale à son point de jonction avec le boulevard Carnot et est en partie restructurée par une piste cyclable. Elle porte le nom du géologue et paléontologue Édouard Lartet (1801-1871), qui fut, avec Jacques Boucher de Perthes et quelques autres, un des fondateurs de la préhistoire française
GENERAL ARCHINARD (rue du) 12. Commence av. du Général Messimy et rue de la Nouvelle-Calédonie. Finit au bd périphérique. Longueur: 150 mètres. Largeur: 12 mètres. Cette rue commençait jadis à la zone non aedificandi et aboutissait, dans la commune de Saint-Mandé, au chemin de grande communication n° 50 de Boulogne à Vincennes (bd de la Guyane), après avoir longé le côté nord du cimetière sud de cette commune. C’était le chemin vicinal nº 3, dit aussi rue du Cimetière. Absorbée par l’extension de Paris en 1929, cette rue a reçu en 1946 le nom du général Louis Archinard (1850-1932), qui conquit le Soudan français après avoir combattu les chefs soudanais Ahmadou et Samory. Elle a été amputée en 1974 par la rue Edouard Lartet. Son débouché vers Saint-Mandé ne se fait plus que par un passage souterrain pour les piétons, le passage souterrain pour les voitures faisant aujourd’hui partie de la rue Edouard Lartet.
NOUVELLE-CALEDONIE (rue de la) 12. Commence 20, bd Soult, finit Rue du Général Archinard. Construite sur l’emplacement du bastion n°7 de l’enceinte de Thiers, elle a été désignée sous le nom de « voie F/12 » avant de recevoir en 1965 le nom du TOM, par proximité avec ce qui était encore alors le musée des Arts africains et océaniens (aujourd’hui Musée national d’histoire de l’immigration).