06_Les axes secondaires

Autres axes mettant en contact deux ou trois îlots: Rue Marsoulan ; Rue du Gabon ; Boulevard Carnot ; Boulevard de la Guyane ; Rue du Sahel

MARSOULAN (rue) 1 2 7 Dernier n° impair : 31. Dernier nº pair: 30. Commence 66 bd de Picpus et 45 av. de Saint-Mandé. Finit 48 cours de Vincennes. Longueur : 235 mètres. Largeur : 12 mètres. Cette rue a été ouverte en 1866 entre le cours de Vincennes et la rue du Rendez-Vous. C’était la rue Ruty qui longea le côté ouest de l’église de l’Immaculée-Conception lorsque celle-ci fut construite en 1875. Prolongée en 1909 sur une longueur de 45 mètres à partir de l’avenue de Saint-Mandé, l’ensemble reçut en 1912 le nom d’Henri Marsoulan (1839-1909), conseiller municipal du quartier.


GABON (rue du) 3 4 Pas de n° impairs. Dernier n° pair: 24 bis. Commence 101 av. de Saint-Mandé. Finit 52 r. de la Voûte. Longueur: 220 mètres. Largeur : de 6 à 8 mètres. Située en partie sur une zone d’anciennes carrières. Cette ancienne voie de la commune de Saint-Mandé date de 1857 pour sa partie comprise entre l’avenue de Saint-Mandé et la rue Montéra. C’était alors le Sentier du Chemin de fer puisque, comme de nos jours, le côté de ses numéros impairs longeait le chemin de fer de Ceinture. On lui a donné en 1877 son nom actuel, celui d’une ancienne colonie d’Afrique, et on l’a prolongée en 1889 jus-qu’à la rue de la Voûte.


CARNOT (boulevard) 5 11. Commence av. de la Porte-de-Vincennes. Finit av. Emile-Laurent. Longueur : 600 mètres. Largeur: 20 mètres. Voie plantée d’arbres et en partie située sur une zone d’anciennes carrières. Avec celui de la Guyane qui, depuis 1962, le prolongeait jusqu’à l’avenue Daumesnil avant d’en être séparé, en 1970, par le boulevard périphérique, ce boulevard est une section de l’ancien chemin de grande communication n° 50 qui, allant de Vincennes à Boulogne-sur-Seine, traversait le territoire de Saint-Mandé. Il portait depuis 1892 le nom de Carnot lorsque, étant situé dans la zone non aedificandi, il fut annexé à Paris par le décret du 18 avril 1929. La section située au sud de l’avenue Emile-Laurent a disparu, ayant été absorbée par le boulevard périphérique mis en service ici en mars 1970. Bien que le nom de Carnot fût déjà porté depuis 1880 par une avenue du XVIIe arrondissement, ce boulevard a conservé ce nom, qui est celui de Lazare-Nicolas-Marguerite Carnot (1753-1823), successivement officier du génie (capitaine en 1783) et auteur d’un théorème sur la perte des forces qui est rangé au nombre des plus belles découvertes de la mécanique. Rallié aux idées nouvelles, Lazare Carnot fut nommé député à l’Assemblée législative en 1791, puis à la Convention, où il vota la mort de Louis XVI; il fit partie, en août 1793, du Comité de salut public, qui le chargea de l’administration de la guerre. Dès lors il devint « l’organisateur de la victoire ». Républicain, il s’opposa à la création de la Légion d’honneur, au consulat à vie et, surtout, à l’empire. Il ne se rallia à Napoléon que lors des désastres de 1813. Nommé au retour de Napoléon de l’île d’Elbe ministre de l’intérieur et comte de l’Empire, il fut proscrit après Waterloo. Retiré à Varsovie, puis à Magdebourg, il y mourut en 1823, à 70 ans.


GUYANE (boulevard de la) 6. Commence av. Daumesnil. Finit av. Courteline. Longueur: 1 100 mètres. Largeur: 20 mètres. Voie en partie plantée d’arbres. La rue de l’Epinette, ex-chemin vicinal nº 7 de Saint-Mandé, devenu dans cette commune la rue du Commandant-Mouchotte, se prolongeait, à angle droit vers le nord, par un chemin dit la ruelle des Menteurs, qu’absorba le chemin de grande communication n° 50 de Boulogne à Vincennes. Celui-ci devint en 1892 dans Saint-Mandé le boulevard Carnot, lequel fut entièrement incorporé dans Paris du fait du décret du 18 avril 1929, car il se trouvait dans la zone non aedificandi. Dans sa partie comprise entre l’avenue Daumesnil et l’avenue Alphand (dans Saint-Mandé), sa chaussée et ses trottoirs sont situés dans Paris, les façades des maisons de son côté est demeurant dans Saint-Mandé. C’est cette partie qui a été détachée en 1962 du boulevard Carnot pour prendre le nom de boulevard de la Guyane. Celui-ci commença donc avenue Daumesnil pour se terminer à son point de jonction avec l’avenue Alphand (de Saint-Mandé); de là, le boulevard Carnot lui faisait suite jusqu’à l’avenue de la Porte-de-Vincennes. L’ouverture du boulevard périphérique, mis ici en service en mars 1970, a modifié toute cette topographie: désormais le boulevard de la Guyane (longtemps orthographié Guyanne) longe le côté oriental du périphérique depuis l’avenue Daumesnil jusqu’à l’avenue Courteline, tandis que le boulevard Carnot, maintenant séparé du précédent par le périphérique, longe le côté occidental de celui-ci depuis l’avenue Emile-Laurent jusqu’à l’avenue de la Porte-de-Vincennes.


SAHEL (rue du) 8 9 10. Dernier n° impair: 53. Commence 30 bd de Picpus. Finit 69 bd Soult. Longueur: 570 mètres. Largeur de 10 à 12 mètres. Repose en partie sur une zone d’anciennes carrières. Tout le côté pair de cette rue longe le chemin de fer de Vincennes, qui y avait une station, la station Bel-Air (détruite en 1985). Ses première et quatrième parties, celles comprises entre le boulevard de Picpus et la rue Sibuet et entre la rue de Rambervillers et le boulevard Soult ont été ouvertes lors de la construction de ce chemin de fer et remises, en 1859, par la compagnie des chemins de fer de l’Est à la commune de Saint-Mandé. Sa partie comprise entre la rue Sibuet et l’avenue du Général Michel Bizot , qui devient après le croisement avec la rue du Sahel l’avenue Docteur Arnold Netter, est l’ancien passage de la Station; celle comprise entre cette avenue et la rue de Rambervillers a été ouverte en 1899 par absorption de l’impasse des Marguettes. Cette première partie avait reçu en 1877 le nom de la région montagneuse du littoral algérien, dite le Sahel, nom qui fut donné en 1930 à la quatrième partie et, en 1936, à tout le reste.